Un an de sanctions sur le pétrole Russe : quelle efficacité ?

Philippe Charlez, Hugo Duterne
Vers une baisse inexorable de la production russe

En réponse à l’invasion de l’Ukraine le 24 février 2022, l’UE a imposé à la Russie de nombreuses sanctions dont certaines visent à interdire l’importation de certaines commodités énergétiques. Parmi ceux-ci figurent le charbon (depuis aout 2022), le pétrole brut (depuis décembre 2022) et les produits pétroliers raffinés (depuis février 2023). En revanche, les sanctions n’interdisent pas pour l’instant les importations de gaz (par gazoduc ou sous forme de Gaz Naturel Liquéfié). D’où la question cruciale : quel sera l’impact réel de ces mesures sur l’économie russe mais aussi sur l’approvisionnement européen et mondial ? L’embargo risque-t-il de provoquer une nouvelle flambée des prix avec toutes les conséquences économiques et sociétales que cela peut entraîner dans nos sociétés déjà fortement affectées par une inflation galopante ?

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AUTEUR DE LA PUBLICATION

Philippe Charlez

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Ingénieur des Mines de l’École Polytechnique de Mons (Belgique) et Docteur en Physique de l’Institut de Physique du Globe de Paris. Expert internationalement reconnu en énergie, Charlez est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la transition énergétique. Philippe Charlez enseigne à Science Po, Dauphine, l’INSEAD, Mines Paris Tech, l’ISSEP et le Centre International de Formation Européenne. Il est éditorialiste régulier pour Valeurs Actuelles, Contrepoints, Atlantico, Causeur et Opinion Internationale.

Hugo Duterne

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Spécialiste du secteur de l’énergie et des matières premières. Diplômé de Sciences Po Strasbourg et d’un Master en Macroéconomie de la Faculté d’Economie de l’Université de Strasbourg, il a travaillé pour la start-up italienne KiteGen puis pour le fond OFI precious metals spécialisé dans les métaux précieux. Au sein du Shift project il a travaillé sur les risques pesant sur l’approvisionnement pétrolier de l’Europe dans un contexte de déclin probable des capacités de production des pays fournisseurs. Il est également membre de l’association pour l’étude du pic pétrolier ASPO France.