Monetary dividend : a new tool of monetary policy to handle tech deflation

AUTEUR DE LA PUBLICATION

François-Xavier Oliveau

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Ancien consultant au Boston Consulting Group François-Xavier Oliveau a exercé des responsabilités au sein d’entreprises allant de la start-up au grand groupe. Au sein d’une société d’investissement française, il accompagne actuellement le développement d’ETI, notamment sur leur transformation numérique et la mise en oeuvre d’outils d’intelligence artificielle. Il contribue depuis vingt ans à des travaux sur la technologie et ses impacts économiques et sociaux en s’appuyant sur son expérience opérationnelle. Il a notamment travaillé avec Andrew McAfee en 2001 sur les limites des réseaux (Confronting the limits of networks, MIT Management Review, 2002) et contribué au rapport de Christian Blanc sur les pôles de compétitivité (Pour un écosystème de la croissance, 2005). Dans son premier essai Microcapitalisme (PUF, collection Génération Libre, 2017), il analyse les impacts de la révolution technologique sur la société et l’économie. Il y propose et détaille une refonte complète de notre modèle social, autour des valeurs de Liberté et de Solidarité. L’ouvrage a reçu le Prix du jury du comité Turgot en 2018. Il étudie depuis 2016 les interactions entre technologie, prix et monnaie, en s’appuyant à la fois sur les travaux des spécialistes de la technologie (Schumpeter, Fourastié, Henderson, Rifkin, Kurzweil, Rifkin, Brynjolfsson, McAfee) et sur les économistes de la monnaie (Bodin, Cantillon, Smith, Fisher, Keynes, Friedman, Hayek, von Mises, Bernanke). Cette note résume ses conclusions. Il est vice-président de l’Association pour l’Instauration d’un Revenu d’Existence (AIRE) et collabore régulièrement aux travaux de l’Institut Sapiens et de Génération Libre. Il est diplômé de Centrale Paris, Sciences Po Paris et titulaire d’un MBA de l’université de Harvard. 

François-Xavier Oliveau

The Euro area banking system will produce in 2019 around 700 billion euros of money in the form of debt. This massive money creation is facilitated by the ECB in order to stabilize the level of prices, using debt as a tool to control inflation. However, the policy fails to reach the targeted 2% inflation level and yields significant unwanted collateral effects, including negative interest rates and increase in asset prices. This leads to both a weakening of the financial system and deepened inequalities.

Why is this policy ineffective? Because prices naturally tend to go down, mostly due to technological progress. This trend has been evidenced since the mid-18th century by Hume, confirmed by Schumpeter and quantified by Fourastié: Wheat, for example, is 400 times cheaper today than in the early 18th century. New technologies tend to accelerate this trend even more, with double-digit yearly drops.

This permanent price decrease should be neutralized by permanent money creation. Debt should be focused on its prime mission, financing the economy at positive interest rates. The resulting deflation should be neutralized by the distribution of a « monetary dividend » provided directly to European residents, under the form of a central bank digital currency. This form of money creation, which the ECB has already declared as part of its tools, would enable the central bank to fulfill its inflation-stabilization task much better.

European citizens would receive on average variable monthly amount, which can currently be estimated between 40 and 120 € per person, including children. This amount would vary from one country to another, depending on the level of inflation. As surprising and possibly shocking as it sounds, this scheme would make the financial system much more robust and the banks more resilient to crises. It would also encourage governments to balance their budgets. It should now be seriously considered by the ECB as an instrumental tool to reach monetary stability. 

AUTEUR DE LA PUBLICATION

François-Xavier Oliveau

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Ancien consultant au Boston Consulting Group François-Xavier Oliveau a exercé des responsabilités au sein d’entreprises allant de la start-up au grand groupe. Au sein d’une société d’investissement française, il accompagne actuellement le développement d’ETI, notamment sur leur transformation numérique et la mise en oeuvre d’outils d’intelligence artificielle. Il contribue depuis vingt ans à des travaux sur la technologie et ses impacts économiques et sociaux en s’appuyant sur son expérience opérationnelle. Il a notamment travaillé avec Andrew McAfee en 2001 sur les limites des réseaux (Confronting the limits of networks, MIT Management Review, 2002) et contribué au rapport de Christian Blanc sur les pôles de compétitivité (Pour un écosystème de la croissance, 2005). Dans son premier essai Microcapitalisme (PUF, collection Génération Libre, 2017), il analyse les impacts de la révolution technologique sur la société et l’économie. Il y propose et détaille une refonte complète de notre modèle social, autour des valeurs de Liberté et de Solidarité. L’ouvrage a reçu le Prix du jury du comité Turgot en 2018. Il étudie depuis 2016 les interactions entre technologie, prix et monnaie, en s’appuyant à la fois sur les travaux des spécialistes de la technologie (Schumpeter, Fourastié, Henderson, Rifkin, Kurzweil, Rifkin, Brynjolfsson, McAfee) et sur les économistes de la monnaie (Bodin, Cantillon, Smith, Fisher, Keynes, Friedman, Hayek, von Mises, Bernanke). Cette note résume ses conclusions. Il est vice-président de l’Association pour l’Instauration d’un Revenu d’Existence (AIRE) et collabore régulièrement aux travaux de l’Institut Sapiens et de Génération Libre. Il est diplômé de Centrale Paris, Sciences Po Paris et titulaire d’un MBA de l’université de Harvard. 

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François-Xavier Oliveau

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Ancien consultant au Boston Consulting Group François-Xavier Oliveau a exercé des responsabilités au sein d’entreprises allant de la start-up au grand groupe. Au sein d’une société d’investissement française, il accompagne actuellement le développement d’ETI, notamment sur leur transformation numérique et la mise en oeuvre d’outils d’intelligence artificielle. Il contribue depuis vingt ans à des travaux sur la technologie et ses impacts économiques et sociaux en s’appuyant sur son expérience opérationnelle. Il a notamment travaillé avec Andrew McAfee en 2001 sur les limites des réseaux (Confronting the limits of networks, MIT Management Review, 2002) et contribué au rapport de Christian Blanc sur les pôles de compétitivité (Pour un écosystème de la croissance, 2005). Dans son premier essai Microcapitalisme (PUF, collection Génération Libre, 2017), il analyse les impacts de la révolution technologique sur la société et l’économie. Il y propose et détaille une refonte complète de notre modèle social, autour des valeurs de Liberté et de Solidarité. L’ouvrage a reçu le Prix du jury du comité Turgot en 2018. Il étudie depuis 2016 les interactions entre technologie, prix et monnaie, en s’appuyant à la fois sur les travaux des spécialistes de la technologie (Schumpeter, Fourastié, Henderson, Rifkin, Kurzweil, Rifkin, Brynjolfsson, McAfee) et sur les économistes de la monnaie (Bodin, Cantillon, Smith, Fisher, Keynes, Friedman, Hayek, von Mises, Bernanke). Cette note résume ses conclusions. Il est vice-président de l’Association pour l’Instauration d’un Revenu d’Existence (AIRE) et collabore régulièrement aux travaux de l’Institut Sapiens et de Génération Libre. Il est diplômé de Centrale Paris, Sciences Po Paris et titulaire d’un MBA de l’université de Harvard. 

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Ancien consultant au Boston Consulting Group François-Xavier Oliveau a exercé des responsabilités au sein d’entreprises allant de la start-up au grand groupe. Au sein d’une société d’investissement française, il accompagne actuellement le développement d’ETI, notamment sur leur transformation numérique et la mise en oeuvre d’outils d’intelligence artificielle. Il contribue depuis vingt ans à des travaux sur la technologie et ses impacts économiques et sociaux en s’appuyant sur son expérience opérationnelle. Il a notamment travaillé avec Andrew McAfee en 2001 sur les limites des réseaux (Confronting the limits of networks, MIT Management Review, 2002) et contribué au rapport de Christian Blanc sur les pôles de compétitivité (Pour un écosystème de la croissance, 2005). Dans son premier essai Microcapitalisme (PUF, collection Génération Libre, 2017), il analyse les impacts de la révolution technologique sur la société et l’économie. Il y propose et détaille une refonte complète de notre modèle social, autour des valeurs de Liberté et de Solidarité. L’ouvrage a reçu le Prix du jury du comité Turgot en 2018. Il étudie depuis 2016 les interactions entre technologie, prix et monnaie, en s’appuyant à la fois sur les travaux des spécialistes de la technologie (Schumpeter, Fourastié, Henderson, Rifkin, Kurzweil, Rifkin, Brynjolfsson, McAfee) et sur les économistes de la monnaie (Bodin, Cantillon, Smith, Fisher, Keynes, Friedman, Hayek, von Mises, Bernanke). Cette note résume ses conclusions. Il est vice-président de l’Association pour l’Instauration d’un Revenu d’Existence (AIRE) et collabore régulièrement aux travaux de l’Institut Sapiens et de Génération Libre. Il est diplômé de Centrale Paris, Sciences Po Paris et titulaire d’un MBA de l’université de Harvard.